Près de la moitié des Français ont pratiqué au moins une activité physique dans l’année (INSEE, 2015). Que cela soit à un niveau amateur ou professionnel, le risque 0 de blessure n’existe pas, surtout chez les athlètes de haut niveau.
En 2008, l’INSERM a réalisé une enquête en passant en revue différentes études menées dans différents pays. Ainsi, on y apprend que les blessures liées au sport représentent 19% des blessures de la vie quotidienne (ameli, 2002). Celles-ci intéressent dans la grande majorité les membre inférieurs, notamment les genoux et les chevilles. Notons aussi qu’une partie non négligeable de ces accidents se manifestent au niveau du rachis.
Le risque de se blesser en réalisant une activité sportive augmente de 69% lorsqu’on a un problème de dos et de 45% si on s’est déjà blessé dans les derniers 12 mois. La prévention de ces blessures est un « aspect essentiel » de la prise en charge du sportif.
Les thérapies manuelles telles que l’ostéopathie, semblent constituer une piste pertinente pour l’accompagnement des sportifs dans leur activité pour à la fois prévenir et soulager leurs douleurs. En agissant sur les restrictions de mobilité et améliorant l’amplitude de mouvement des articulations, l’ostéopathe est susceptible de diminuer le risque de blessures d’un athlète, voire d’améliorer ses performances.
Pour reprendre la conclusion de l’INSERM, les activités physiques ont un effet positif et permettent de lutter contre le déconditionnement. Il faut toutefois que cette activité physique soit abordée de façon progressive, d’intensité modérée, encadrée par des personnels compétents et pratiquée avec du matériel adapté dans le respect des règlements.